La préservation de la fertilité

Le temps qui passe est probablement le pire obstacle à la fertilité, un obstacle par ailleurs souvent difficilement surmontable. En effet, la fertilité spontanée baisse régulièrement chez la femme au cours de la vie et ceci de manière plus marquée dès l’âge de 35-37 ans.

Pourtant au gré d’une vie de couple qui ne suit pas toujours le chemin souhaité ou d’une carrière professionnelle qui laisse peu de place aux projets personnels, il est facile de se laisser dépasser par le temps. S’il ne s’arrête pas, le temps peut se congeler ! En effet, la préservation de la fertilité est possible en congelant des ovocytes qui pourront attendre le bon moment pour être utilisés, sans prendre une ride et donc en gardant tout le potentiel de leur jeunesse.

La préservation de la fertilité en cas de cancer

L’annonce d’une maladie cancéreuse ne rime pas avec planning familial. Pourtant, les traitements de ces maladies sont souvent agressifs et à risque d’altérer de manière possiblement définitive le potentiel reproducteur des ovaires. Ainsi, une fois la maladie vaincue, la fertilité a souvent payé un lourd tribut aux chimio ou radiothérapies. Afin d’anticiper ces dommages et de maintenir tant que possible des perspectives d’avenir heureux, il est possible de préserver sa fertilité avant d’être exposé à un traitement toxique.

La bonne nouvelle dans tout cela ? Depuis 2019, ce traitement est pris en charge par les assurances maladies sous certaines conditions.