Induction de l’ovulation
Lorsque les cycles menstruels sont très irréguliers, cela révèle en général un trouble de l’ovulation. Cette situation assez commune peut en général être réglée par la prise de comprimés 5 jours par mois ou par le recours à des injections sous-cutanées auto-administrées. L’ovulation ainsi obtenue est alors couplée à des rapports sexuels dirigés.
Stimulation de l’ovulation
La stimulation de l’ovulation est obtenue par l’injection sous-cutanées d’hormones qui vont stimuler les ovaires à travailler plus que d’habitude et donc potentiellement mettre à disposition plus d’un ovule par cycle. Cette stimulation est en général couplée à une insémination intra-utérine.
Insémination intra-utérine
L’insémination est le fait de déposer le sperme dans l’utérus au cours d’un examen gynécologique. Le sperme a au préalable été préparé et optimisé afin de ne garder que les spermatozoïdes les plus à même de féconder l’ovule. L’insémination est en général couplée à une stimulation de l’ovulation afin d’optimiser également le moment de l’insémination par rapport à l’ovulation.
Fécondation in vitro
La fécondation in vitro se définit par le fait de féconder un ovule par un spermatozoïde en dehors du corps de la femme, en l’occurrence dans un laboratoire dédié. Pour ce faire, il faut donc obtenir ovules et spermatozoïdes, ce qui se fait aisément par don pour l’homme, mais qui est plus complexe pour la femme. Le traitement va donc débuter par une stimulation ovarienne dans le but d’obtenir plusieurs ovules potentiels, qui seront récoltés par ponction transvaginale sous une brève anesthésie locale ou générale. Les ovules obtenus sont alors fécondés au laboratoire et l’embryon ainsi obtenu est mis en culture jusqu’au 5ème jours de développement, en incubateur. A partir de ce moment, l’embryon qui semble le meilleur est transféré dans l’utérus de la femme, et les surnuméraires précieusement cryonconservés.
Tests génétiques pré-implantatoires
Suite à la modification de la loi sur la procréation médicalement assistée intervenue en 2017, il est aujourd’hui autorisé en Suisse, sous certaines conditions, de procéder à des tests génétiques sur les embryons obtenus par fécondation in vitro. Que ce soit pour éviter la transmission d’une maladie génétique connue dans la famille ou pour améliorer les chances de succès d’un traitement, ces tests peuvent s’avérer très utiles.
La chirurgie tubaire
Les trompes de Fallope sont un organe capital de la reproduction. Elles permettent la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule, leur fécondation et le retour de l’ovule fécondé dans l’utérus où il va s’implanter.
Lorsque la trompe est bouchée ou dysfonctionnelle et en particulier, pour les patientes qui ont bénéficié d’une stérilisation tubaire et qui souhaiteraient un retour en arrière, une chirurgie réparatrice mini-invasive peut être discutée.
Le drilling ovarien
Lorsque les ovaires ont de la difficulté à s’organiser et que la synthèse hormonale au sein de l’ovaire lui-même est un peu anarchique, cela aboutit parfois à une absence d’ovulation. Dans ce cas, si les traitements simples d’induction de l’ovulation sont inefficace, une chirurgie mini-invasive appelée drilling ovarien peut être envisagée.
Une prise en charge holistique
Si les traitements médicamenteux sont souvent un passage obligé vers la concrétisation du désir de grossesse, votre état de santé général est également important. Au besoin, un bilan métabolique sera effectué et un conseil adapté vous sera prodigué. Le tabac, l’excès d’alcool, la consommation de drogues ou le surpoids sont des aspects à ne pas négliger dans l’objectif d’un traitement.
Pour compléter votre suivi, des soins d’acupuncture vous sont également proposés.
Afin de vous guider et de trouver avec vous le traitement le plus adapté à votre situation, notre centre de fertilité vous reçoit volontiers.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous.